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Getting started with BrewPi Photon on Ubuntu 15.04

Brewpi SparkBrewPi is a raspberry-based brewery automation system. Combined with a central brain based on a Spark Photon, you can drive fermentation chambers and soon, pumps & valves to make a fully-automated HERMS system.

Here are my notes that got me started with the new version of BrewPi (based on the Spark Photon) after spending a few hours reading everything I could and bothering Elco on the forum. I hope it’ll save you a few hours!

Upgrade and install an ARM compiler

Since the Spark Firmware requires at least gcc4.9 and 4.8 is only available atm (2015-07-28) on Ubuntu 14.10, you need to add a PPA first:

sudo add-apt-repository ppa:terry.guo/gcc-arm-embedded
sudo apt-get update
sudo apt-get install gcc-arm-none-eabi

If you already had an arm compiler installed as I did, you might encouter an error about overrinding files from another package. If that’s the case, you can do (you may need to adjust the command line with your package version):

sudo dpkg -i --force-all /var/cache/apt/archives/gcc-arm-none-eabi_4.9.3.2015q2-1vivid1_amd64.deb

Checkout Spark Firmware and flash your Photon

Checkout the spark firmware using git:

git clone https://github.com/spark/firmware/ spark-firmware

cd into spark-firmware/main and use:

make clean all PLATFORM=photon

then, cd into spark-firmware/modules and use again:

make clean all PLATFORM=photon

You should end up with something like this (no error):

arm-none-eabi-size --format=berkeley ../../../build/target/user-part/platform-6-m/user-part.elf
   text       data        bss        dec        hex    filename
   4596        144        332       5072       13d0    ../../../build/target/user-part/platform-6-m/user-part.elf

Now, plug you Photon via USB and put it in DFU Mode (hold both RESET and SETUP buttons then release RESET and wait until the LED becomes Yellow). Make sure you have dfu-util by apt-get installing it:

sudo apt-get install dfu-util

Then, from the spark-firmware/modules directory, flash it using:

sudo make PLATFORM=photon program-dfu

It should flash three parts (system1, system2 and user) and finish on

Download    [=========================] 100%         4740 bytes
Download done.
File downloaded successfully
dfu-util: Error during download get_status

Don’t worry about this error message, it’s known and can be safely ignored. Your Photon should now flash green.

Configure the WiFi

First, put your Photon in SETUP Mode. Just hold the SETUP button for three seconds while it’s running. You should get a blinking Blue led.

First, make sure you have npm installed:

sudo apt-get install npm

then, install the particles tools in a local folder:

npm install particle-cli

You should get a node_modules/ directory.

Now, run:

node_modules/.bin/particle setup wifi

Say ‘n’ when prompted for scanning networks and enter your SSID and password. It should finish with:

Done! Your device should now restart.

And indeed, your device should restart and you should have a pulsing cyan led. It means it’s connected!

Compiling BrewPi firmware

[TO BE CONTINUED! :)]

Une tiny pour devenir grand

“There is only one success – to be able to spend your own life in your own way.” – Christopher Morley

Ces petits bijoux, les Tiny Houses (soit “Micro-maisons”) sont le fruit d’un mouvement qui a commencé il y a quelques années outre-atlantique et qui a, dans la contrainte, été publicisé suite à l’ouragan Katrina et bien entendu depuis de la crise économique de 2007.

Cependant, bien plus qu’un simple abri de fortune, c’est une vraie petite maison en bois -et non une boîte de conserve en aluminium-, construite dans les règles de l’art et montée sur roues (ou pas) que vous pouvez balader plusieurs fois par an, de manière à changer d’environnement. Génial pour moi qui ne savait choisir entre partir à l’étranger (envie d’aventure) ou m’ancrer un peu plus dans ma chère ville du Nord (mais ras-le-bol de ne pouvoir m’investir dans mes locations).

Macy Miller's tiny house
Macy Miller’s tiny house

Au delà de l’aspect nomade, opter pour une Tiny, c’est aussi une manière pour moi de continuer dans le minimalisme : bâtir une vie simple et heureuse. Certes les surfaces sont de l’ordre de 20m², mais on ne vit pas dans un débarras, on vit dans un espace prévu pour deux, qui respire, avec le minimum. On simplifie.

Live Simply

Et plus qu’une philosophie, les Tiny inspirent de nouveaux modes de vie et permettent de folles expériences. J’ai particulièrement aimé l’histoire de ces amoureux de la montagne qui utilisent une Tiny pour traquer la poudreuse et se faire plaisir toute l’année, incroyable !

Ce qui m’a aussi fait changer d’avis sur la location, c’est qu’au Wimilab 2013, nous avions parlé construction pendant de longues heures. Je me suis rendu compte que tout ceci était en fait accessible et une étape qui devrait en fait être naturelle. D’ailleurs, Maslow ne place t il pas le toit dans ses priorités ? Ça n’était le fait d’être propriétaire qui me repoussait mais surtout l’endettement, la pression et la sédentarité que cet engagement nécessitait.

Tiny House Build

Dans la construction, ce qui coûte réellement cher, c’est la main d’œuvre. Je n’ai plus les coûts en tête, mais de mémoire, toute personne ayant un peu d’économie de côté et quelques amis pourrait théoriquement se construire une maison en paille, avec les ressources locales. De plus, en cette période de DIY décomplexée et grâce à notre capacité à nous entraider via les réseaux numériques, ce serait dommage de s’en priver.
Une Tiny coûte entre 3000€ et 40000€ selon vos ambitions et votre envie de récupérer des matériaux usagés. Autant dire que ça remet en cause la manière dont on peut la financer. Exit l’endettement et les crédits à taux monstrueux, votre maison devient finançable directement pour les plus fortunés ou, pour les autres, via des prêts solidaires entre particuliers, à taux 0 et ce, uniquement pendant 2 ou 3 ans.

Tiny House InfographicD’ailleurs, une campagne Kickstarter a permis de financer un sondage sur les propriétaires de Tiny. Ce qu’il met en lumière est assez intéressant et révélateur d’un mouvement et d’un type de population. Je vous laisse déchiffrer cette fascinante infographie. Il y a un choix assez clair dans ce mouvement : échanger de l’argent contre du temps pour gagner en liberté.

 

“Too many people spend money they haven’t earned, to buy things they don’t want, to impress people they don’t like.” -Will Rogers

Minim Micro House
Minim Micro House

Je n’ai pas encore assez d’informations pour connaître le temps de construction mais d’après ce que je peux lire, il faut compter entre 3 et 6 mois en fonction du temps consacré par semaine pour un semi-béotien sachant juste utiliser les outils nécessaires.
Au moment où j’écris ces lignes, seules trois Tiny ont été construite en France : deux par le fondateur de la revue ‘la maison écologique’ et une par un groupe indépendant. Elles sont vraiment petites et rudimentaires par rapport à ce que j’ai pu voir aux US mais j’imagine que la réglementation européenne en matière de transport y en est aussi pour quelque chose. A ce propos, je compte essayer, à l’image du livre “Cracking the code”, publier régulièrement (et modestement) le résultat de mes recherches dans le cadre de la législation française, en espérant que ceci puisse faire gagner du temps aux suivants.

Copy Me, Remix me

Oh, et on ne se refait pas. J’ai bien entendu eu la malheur de voir que tous les plans des Tiny déjà construites étaient payants et surtout, interdits à la redistribution. En tant que grand aficionado du libre et du durable, je dois dire que j’aurais aimé trouver des plans libres & Open Source, que l’on puisse télécharger, remixer et redistribuer, tout comme l’on fait avec les logiciels, les imprimantes 3d ou encore les images. D’ailleurs, il est évident que si j’arrive réellement à mener cette expérimentation à son terme, je publierai l’intégralité des plans en Creative Commons et qui sait, peut-être la première Tiny House open source ? — si on exclut la Wikihouse, plus de l’ordre du dépannage.

Quelle fierté, quelle dignité retrouvée de pouvoir construire son abri et ce, sans se traîner un prêt qui conditionnera les dizaines d’années à venir. Qui sait, la Tiny aura peut être le même effet libérateur que les tiers-lieux et espaces de coworking nous ont apporté pour le travail ? Je l’espère en tout cas :-)

Oh et si à tout hasard vous êtes sur Lille et intéressé par la dynamique, nous lançons au sein de l’asso Lille-Makers la thématique Tiny House avec Pol, alors n’hésitez pas à entrer en contact avec nous !

“Live simply so others may simply live.” — Gandhi

Android KitKat sur Defy plus

Comme je n’aime pas jeter pour le plaisir, et surtout si c’est de l’électronique, j’ai toujours mon vieux Motorola Defy+ que je mets à jour depuis plusieurs années… Grâce à l’énorme travail de Quarx2k, mon bon vieux téléphone traverse les ages et a vu passer toutes les versions d’Android depuis la 2.3 jusqu’à la 4.3.

J’ai cependant voulu acheter une nouvelle batterie la semaine dernière car elle commençait à vraiment être à bout (une demi journée en moyenne…) et en insérant celle-ci, un joli cours circuit s’est produit, ce qui a brické le téléphone et l’a condamné à afficher un “Code Corrupt” en noir et blanc au démarrage. Voici donc mes notes pour restaurer un Defy+ brické vers KitKat depuis une machine Linux ou Mac. J’espère que ça fera gagner du temps (j’y ai passé une journée…) :

  1. Téléchargez “sbf_flash” sur le forum XDA, prenez un firmware ici (j’ai utilisé le Retail.en) et flashez votre téléphone après l’avoir mis en mode bootloader (Eteint, maintenir Power+Vol Up, mettre la batterie et lâcher) avec “./sbf_flash xxxx.sbf”. Démarrer en recovery (Eteint, maintenir Power+Volume down, mettre la batterie, attendre) et faire un factory reset + vidage de cache.
  2. Activez les “Sources inconnues” et le “débogage USB”, puis installez “Framaroot” (adb install xxx.apk), lancez l’app et choisissez le “Gimli exploit”. Rebootez.
  3. Téléchargez et installer 2ndinit. Rebootez dans le nouveau menu de boot (Volume down lors que la diode est bleue).
  4. Téléchargez TWRP placez le sur votre carte SD et utilisez “apply update from zip file on SD card” depuis le menu de recovery . Rebootez dans le menu de recovery une nouvelle fois.
  5. Wipez en factory reset puis installez la ROM Android KitKat (4.4) for Motorola Defy+. La version de 2014-02-23 fonctionne chez moi. Wipez le cache Dalvik. Rebootez.
  6. Installez cette fois-ci les Gapps 4.4.2 (Core + Calendar Sync pour ma part) que vous avez choisies. Wipez le cache Dalvik. Rebootez.
  7. Petit bonus, vous pouvez overclocker avec SetVSel le Defy+. Je teste encore, mais il y a moyen de réduire la consommation de batterie (réduction de tension) tout en grimpant de 200mhz…

Enjoy!

Portefeuille minimaliste

Ca y est, j’en suis convaincu : mon année 2014 sera placée sous le signe du minimalisme. Cette fois, je m’attaque à mon portefeuille.

Vous savez, ce gros truc rempli d’un milliard de cartes de visites, fidélité, à puce, de tickets de caisse, de flyers de concerts, de monnaie (et j’en passe…). Il pèse une tonne, me donne l’impression que ma veste est enceinte et m’oblige à fouiller pendant 15 minutes pour trouver quelque chose. Bref, il faut qu’ça cesse, comme dirait un célèbre MC.

The Poquito Minimalist Wallet

J’ai alors commencé à m’intéresser à ce problème, pour découvrir qu’il y avait de plus en plus de designers qui produisaient des portefeuilles minimalistes. Cerise sur le gâteau, la plupart a été financée sur Kickstarter : X-wallet, Vestige, Cinch, Capsule et j’en passe.

La confiture française sous plastique

Bien que ces portefeuilles soient parfaits pour la plupart des gens, ils le sont moins lorsque l’on est français. Ça ne vous dit rien une célèbre carte aux dégradés bleus/verts que vous êtes obligée de balader 24h/24 ? Mais si, notre bonne vieille carte d’identité… au format “1,9x carte de crédit” ! Et là, le portefeuille minimaliste, il n’y a plus qu’à le rêver en se disant qu’il va falloir attendre que la réforme sur la taille de la carte d’identité passe. Soit dans 10 ans. Ou jamais.

Une seule solution : essayer de bricoler quelque chose où cette damnée carte pourrait rentrer. Après une journée de dessin, vadrouillage, couture & coups de cutter, voici donc un premier essai (prototypé en carton) :

Prototype de portefeuille minimalistePour faire court : il y a 2 emplacements tenus par une bande tissu élastique d’un côté pour les cartes de taille “crédit”, deux panneaux qui prennent la carte d’identité en sandwich et le panneau arrière sur lequel passe la même bande élastique permet d’attacher des notes de frais (ça c’était le petit bonus pour mon usage). Sous celles-ci, le panneau est légèrement creusé de manière à pouvoir stocker une pièce, une carte SD ou encore une clé de secours. Des encoches sont soigneusement placées afin d’accéder directement à certaines cartes, sous la pile.

Résultat, c’est quand même deux fois plus grand, mais ça n’est pas beaucoup plus épais. Et surtout, ça ne se plie pas, donc moins de risque d’entasser tous ces papiers qui me passent par la main.

Cela fait donc une semaine que je me balade avec et je peux certifier que ça m’a déjà largement profité et que c’est beaucoup plus agréable à transporter ! Encore quelques améliorations à faire sur la tenue des cartes et je passerai sur un prototype bois (à la découpe laser) ou peut-être plastique (à l’imprimante 3D) — même si je n’aime pas trop le plastique.

 

Aidez le Makerspace Associatif Lillois à décoller !

Après quelques semaines d’ouverture du MakerSpace associatif lillois , à l’étage du Mutualab, nous lançons un appel aux dons pour enclencher l’autonomie financière. L’idée est par la suite, dans une logique d’économie contributive, que chacun puisse donner en fonction de ses usages & moyens chaque mois. Intégralement financé par la communauté d’usagers en somme.

Donc, si le père noel a été généreux avec vous, n’hésitez pas à l’être aussi avec votre makerspace ! Pour participer, c’est juste ici. Et pour rappel, la permanence, c’est tous les jeudi soirs. N’hésitez pas à passer dire bonsoir :-)

Retour sur l’Open Bidouille Camp de Lille

Durant le week end du 22 & 23 Juin, nous avons organisé le premier Open Bidouille Camp Lillois, à la gare Saint Sauveur. L’occasion de (re)sortir toutes les bidouilles accumulées par les Makers Lillois mais aussi d’en prévoir de nouvelles avec cette échéance tout en démocratisant le DIY.

Et… ce fut un réel succès ! 3000 personnes selon organisateurs, 200 selon la police bien entendu, mais les chiffres ne sont pas importants. Ce qui compte, c’est le public, qui était présent et dans toute sa diversité : un vrai melting-pot en terme d’âge, de sexe, de milieu, etc. Et ça, pour moi, c’est notre victoire.

Pourquoi ? Peut être le contexte économique ou la prise de conscience écologique ? C’est difficile à dire, mais clairement, il y a un intérêt à (re)faire soi-même, à mettre de soi dans les objets, à se les réapproprier, les réparer ou encore les détourner. Apprendre, construire, utiliser consciemment et réparer plutôt que consommer et jeter ; c’est ça qui rassemble.

Parce qu’en fait, il n’y a rien de révolutionnaire dans les technologies présentées. Voire même, c’est du low-tech si on se compare aux industries de pointe. Mais ça, c’est uniquement considérer l’aspect technologique.

Ce qui est révolutionnaire, c’est la manière de concevoir et d’approcher cette technologie. Les imprimantes 3D existent depuis des dizaines d’années et pourtant… tout le monde fait des yeux ronds à la première rencontre d’une de ces étranges machines. Mais ça n’est pas étonnant : qui a déjà eu le privilège de s’approcher d’un tel monstre à 50.000€ dans une salle fermée au fin fond d’usine elle-même réservée à une poignée de personnes ? Très peu d’élus. Et avec le DIY, c’est su ça que tout change.

La révolution actuelle vient non pas par la levée d’un verrou technologie mais bien humain/social, et ce, grâce au DIY, au libre (Open Source) et aux réseaux :

  • Je n’achète plus ma machine prête à fonctionner : je la construis et j’apprends son fonctionnement ;
  • Je ne la jette plus quand elle dysfonctionne : j’ai appris son fonctionnement, je peux la réparer ;
  • Les pièces ne viennent plus de l’autre bout du monde : on m’explique comment la produire localement avec une autre machine déjà existante ;
  • Je ne suis plus dépendant d’un fabriquant : les plans sont disponibles sur Internet, je suis autonomisé ;
  • Ces machines de ne sont plus réservées à une élite : elles sont construites communautairement, sans brevets et donc disponibles à faible coût ;
  • Je ne suis plus dépendant des industries : je peux innover chez moi et réparer mes objets grâce à la réappropriation des moyens de production ;
  • Je subis moins l’obsolescence : il me suffit de chercher les évolutions sur Internet et de transformer ma machine existante ;
  • Je ne suis plus isolé : je peux apprendre, partager et co-concevoir via Internet, quitte à devenir un jour expert dans un domaine qui m’était encore étranger il y a quelques mois ;
  • Ma démarche devient plus altruiste : je produis des bien communs, pérennes et réutilisable par tous ;
  • Je ne suis plus tributaire de ce qu’on me propose : j’ai les clés pour devenir acteur de l’écosystème plutôt que consommateur.

Capture du 2013-07-07 13:08:21

Bref. Si vous souhaitez voir ou revoir les ateliers proposés pendant l’événement, vous pouvez trouver ma compilation à cette adresse.

 

Le Damassama à l’Opéra de Lille

Le Damassama, œuvre interactive que j’avais co-réalisée l’année dernière, sera à l’Opéra de Lille le 12 Mai de 12H30 à 18H00 !

L’opéra fait régulièrement des journées intitulées Happy Day où le public est invité à découvrir des mini-concerts et spectacles dans les différents espaces du bâtiment, ainsi que des installations : c’est donc l’occasion de découvrir ou redécouvrir cette installation.

Pour ceux qui n’auraient jamais entendus parler de l’installation, voici sa description, par Léonore :

Amphithéâtre de bols tibétains, le Damassama réserve au visiteur la place de chef d’orchestre, initiateur par sa gestuelle de réactions instrumentales (par capteurs interposés) invitant à un cheminement musical personnalisé.
Le vécu de l’expérience sonore de l’instrument suscite l’écoute attentive, introspective des dimensions de soi, des autres et de l’environnement personnel. De simples auditeurs, nous devenons instrumentistes et recréateurs de l’univers sonore.
Lors de l’intervention, les vibrations pénètrent le corps et y persistent, incitant à écouter le monde dans une réalité spirituelle dont nous sommes les auteurs sur l’instant.

De nouveaux jouets ouverts et créatifs pour 2012

Voici, en ce début d’année, quelques nouvelles machines inspirantes et ouvertes pour nos tiers-lieux (hackerspaces, fablabs, coworkings, …) : de nouvelles possibilités pour nos projets créatifs !

PrintrBot

Tout d’abord, la printrbot, nouvelle RepRap, c’est-à-dire imprimante 3d réplicable, née sous l’impulsion de Brook Drumm, dont le but était de créer une nouvelle imprimante plus facile à monter et moins coûteuse, tout en fournissant au moins de la même qualité que ses concurrentes. Mission accomplie pour Brook, qui a sorti une imprimante montable en quelques heures, qui coûte un peu moins de $500 ( ~400€ ) et qui peut se construire sous deux formes : une taille standard et une version large.

Pour la petite anecdote, Brook avait démarré le projet sur Kickstarter avec le slogan “Une imprimante dans chaque foyer et/ou école”, en demandant $25.000. Après la contribution de plus de 1800 personnes, il a obtenu la somme hallucinante de $830.827 soit 3323% de plus que ce qu’il souhaitait initialement. Qui a dit que le financement participatif n’était qu’un doux rêve ?

RaspBerry Pi

Au rayon des ordinateurs innovants, voici la Raspberry Pi, première née d’une fondation anglaise dont le but est de faire un ordinateur au plus bas prix afin de permettre à n’importe quelle école de s’équiper pour apprendre la programmation aux enfants. Bien entendu, avec les caractéristiques proposées (ARM@700Mhz, 256Mo de RAM, Videocore 4GPU capable de décoder du HD, Chip OpenGL ES2.0, Ethernet, Chipset son, … — voir les caractéristiques complètes), il est évident que cette carte sera prise d’assaut par les créatifs pour l’art numérique, la domotique, les pirate-box like, etc, etc. En effet, cet ordinateur fait la taille d’une carte de crédit… et ne coûte que $25 pour la version A et $35 pour la version B (avec Ethernet) ! A ce prix, on avait à peine un Arduino et, en cherchant les mêmes caractéristiques, une BeagleBoard coûte environ $100.

Alors qu’elle n’est pas encore sortie, quelqu’un travaille déjà sur une carte complémentaire, appelée la GertBoard permettant d’exploiter les GPIO présents sur la carte, dans le même esprit que l’Arduino.

Après une phase de bêta et un micro problème, la production vient de commencer, yay ! Par ailleurs, l’équipe avait mis en vente de quelques prototypes sur eBay afin de rembourser en partie les frais engagés. Il sera possible de commander une et une seule Rapsberry par adresse postale d’ici quelques jours/semaines. Comme ils disent “Take a byte” !

Lasersaur

Après les imprimantes 3d, au tour des découpeuses laser de voir leur prix divisé par 60. Autant dire qu’on va la retrouver bientôt dans n’importe quel espace de création et que les designers, artistes et hobbyistes s’en empareront au plus tôt. Le projet est déjà en bêta (91% selon la roadmap) : la commande des kits est pour bientôt !

Le studio à l’origine de cette initiative (Nortd) a promis deux versions : une de 100W pour environ $500 et une de 25W pour moins de $300. Pour info, une telle machine coûte actuellement environ $30.000… Et bien sûr, sur le même principe que les RepRap, cette Lasersaur sera réplicable librement.

Enfin, tout comme la Printrbot (voir plus haut), un appel à la communauté a été fait : un réel succès avec $20,000 récoltés (> 200% financé) ! En attendant la sortie, vous pouvez toujours lire le manuel ou surveiller la barre de progression du projet.

DIY Book Scanning

Enfin, une machine surprenante : un scanner de livres DIY et libre. En fait, il s’agit plus d’une communauté qui travaille autour de cette thématique, mais comme leurs efforts semblent converger, il est tout à fait probable qu’un kit soit bientôt disponible ! Le Model 1 (voir illustration) semble posséder toutes les caractéristiques nécessaires pour permettre l’archivage, l’accessibilité et la diffusion des documents et livres papiers au plus grand nombre d’entre nous. Ils disent même qu’on trouve la plupart des pièces dans les poubelles…

Selon les infos et les vidéos, ce scanner serait rapide grâce à deux caméras (1200 pages / heure) et délicat avec le livre. Bon, bien entendu, il faut encore tourner les pages à la main (pour combien de temps ?), ce qui fait une numérisation de 20 minutes par livre en moyenne. N’hésitez pas à jeter un œil à la vidéo d’introduction de ce mouvement et à parcourir le wiki où vous pouvez retrouver les instructions pour faire votre propre scanner ou encore de regarder une présentation faîte dans le cadre de l’Open Hardware Summit.

Happy Hacking en 2012 !

Synching an Arduino with gnome-shell-pomodoro

Having fallen in love with gnome-shell-pomodoro, I’ve stopped using my good old kitchen timer for the pomodoro sessions. The problem is I used to put the timer on top of my screen, so that my coworkers could see when I was available or not. With a software such as gnome-shell-pomodoro, this is of course not possible anymore. And here came the disturbing questions every 3 minutes…

So first, I tried to use both the software and the timer, starting them (almost) together. It was boring, and as you may guess, I stopped doing that after 2 days. I had to find something better, something lazier & a bit more clever. I therefore decided to hook up an Arduino with a flashy, blue, LCD screen to my computer and started hacking a little sketch for it. Then, I modified gnome-shell-pomodoro to send commands to the serial port when changing its state. The result was a simple, yet effective, way to show to my coworkers when I’m available or not… and in how much time they will be able to ask for a question.

Once it was working, and since I don’t like maintaining forks, I asked the upstream if it was a good idea to add support for this into the software directly, through Dbus. The answer was quite positive, so I’ve started working on adding that, wrote a python daemon and published  the arduino sketch into this repository. It’s still very rough, but usable. I’ll enhance the dbus support and usability on both sides during the next weeks, to match my daily usage and make it cleaner.

If anyone’s willing to add support for another software or enhancing the arduino sketch (it really needs a better timer), then please go ! :-)

Damassama @ Panorama 13

Durant ces dernières semaines, j’ai co-réalisé un projet nommé Damassama, une installation d’art numérique à l’initiative de Léonore Mercier. Le travail s’est réalisé en coopération avec l’équipe de recherche MINT, de l’Ircica. Maintenant que l’installation est terminée, vous pouvez aller l’essayer jusqu’au 24 Juillet au Fresnoy (Tourcoing), durant l’exposition annuelle Panorama (#13 cette année). Petite présentation de cette installation :

Damassama est une installation constituée de deux plans disposés en demi-cercles sur lesquels reposent des bols tibétains. Des marteaux frappent sur ces bols afin de les faire sonner, et ces marteaux sont activés grâce à la gestuelle de votre corps. Vous vous placer au centre de cet amphithéâtre et pour déclencher un bol, il suffit de tendre le bras dans sa direction. Pour faire une montée de gamme, vous pouvez balayer avec vos mains devant vous ou encore lancer vos bras pour un accord. Le tout étant harmonisé sur une gamme orientale, on se prend vite au jeu de créer des atmosphères un peu mystiques !

Côté technique, le seul capteur utilisé est une Kinect. A coup d’OpenNI, Mididings, Jack, Python, C++ et j’en passe, nous avons pu relever le défi de réaliser cette installation complexe, ce qui n’était pas gagné d’avance :-)

Bref, je vous laisse visionner les quelques photos, ça vaudra mieux qu’un long discours…